Pouvant se manifester sous diverses formes, il entraîne le plus souvent un fourmillement ou un engourdissement dans le pouce, l’index et le majeur. Ceci est particulièrement présent la nuit. Des douleurs peuvent également être présentes, irradiant parfois dans le bras.
Ceci est dû à une compression du nerf médian au niveau du poignet.
La prise en charge débute en général par le port d’attelles durant la nuit. Dans certains cas une infiltration de cortisone peut être proposée. Le traitement définitif reste le plus souvent la chirurgie.
Celle-ci entraîne une interdiction de mouiller la cicatrice jusqu’au retrait des sutures à deux semaines et la limitation du port de charges ou appui sur la main durant 4 semaines.
Des blocages de flexion ou extension des doigts, le plus souvent douloureux, survenant possiblement sur tous les doigts y compris le pouce.
Le problème est dû à une irritation de la gaine des tendons fléchisseurs au contact d’une petite « sangle ».
Le traitement primaire proposé le plus souvent est une infiltration de cortisone. Si cela ne permet pas de faire disparaître les symptômes une intervention peut y remédier.
Cette opération se fait sous anesthésie locale et entraîne une interdiction de mouiller la cicatrice jusqu’au retrait des sutures à deux semaines et la limitation du port de charges ou appui sur la main durant 4 semaines. Une raideur des doigts peut survenir en post-opératoire liée au phénomène d’adhérences autour des tendons qui peut nécessiter quelques séances de rééducation en ergothérapie. Cela reste rare.
Il s’agit de la formation de cordons durs sous la peau de la paume de la main, entraînant progressivement une impossibilité à étendre le doigt ou l’écarter des autres.
Cela est dû à l’épaississement d’une fine membrane servant d’ancrage à la peau palmaire. Avec le temps, ces cordons auront tendance à se rétracter, entraînant une flexion progressive des doigts. Il est impossible de prédire la vitesse de progression de la maladie. Il n’y a pas de traitement « préventif » disponible actuellement.
Une intervention chirurgicale peut être proposée lorsque le patient n’arrive plus à mettre sa main à plat sur une surface plane comme une table par exemple. Les modalités de la chirurgie sont propres à chaque cas.
Lorsque la peau est trop sévèrement atteinte par la maladie, une greffe de peau prélevée en général à l’avant-bras peut être indiquée.
Il s’agit d’une maladie le plus souvent familiale.
Elles peuvent survenir après un choc direct, un écrasement ou torsion des doigts et sont suspectées en cas de douleur, tuméfaction, déviation d’un doigt, hématome et raideur soudaine.
Selon la localisation et le déplacement, le traitement varie entre une attelle ou une opération pour fixer les fragments avec des vis, des plaques ou des broches.
Le traitement est discuté et adapté en fonction de l’activité du patient et ses besoins quotidiens.
Après une fracture des doigts, il peut persister une diminution de la mobilité à long terme, raison pour laquelle de la rééducation en ergothérapie est souvent nécessaire.
Survenant dans un contexte traumatique, on remarque une tuméfaction, un hématome et une douleur lors de la mobilisation du poignet et/ou des doigts. En cas de symptômes type fourmillements, engourdissement, il faut consulter en urgence.
Le traitement peut être un plâtre ou une attelle si les fragments sont bien alignés. La durée d’immobilisation dépendra, entre autres, du type de fracture, de l’âge du patient.
Si le déplacement des fragments est important, particulièrement s’il existe une fracture touchant directement l’articulation, une opération pour fixation par plaque et vis est indiquée.
Si la fracture est considérée comme stable après l’opération, la mobilité peut être reprise rapidement après l’intervention (quelques jours après). Si en revanche la fracture était complexe et l’os fragile une immobilisation post-opératoire de quelques semaines sera nécessaire.
Lésions ligamentaires du pouce (« pouce du skieur »)
Ainsi surnommé car il survient classiquement lors d’une chute à ski avec le bâton en main, il peut également se produire lors d’une chute à deux-roues ou contre un rebord. Les patients présentent une douleur lors de la prise d’objet et une impression de perte de force de la « pince pouce-index ». Il s’agit d’une déchirure d’un ligament indispensable à la stabilité du pouce lors de la « pince » et nécessite dans certains cas une réinsertion chirurgicale.
Parmi les traumatismes les plus fréquents survenant sur la main, elles peuvent entraîner des raideurs et gonflements durant des mois (fréquemment allant jusqu’à 6 à 12 mois). Elles sont la conséquence d’étirements, déchirures partielles ou complètes des ligaments. Elles nécessitent dans de rares cas une prise en charge chirurgicale mais fréquemment une rééducation intensive dédiée.
Arthrose : usure du cartilage recouvrant l’os dans les articulations
La plus fréquente au niveau de la main, elle se manifeste par des douleurs de la racine du pouce lors d’activités comme l’ouverture d’un bocal, lorsqu’on tourne la clé dans la serrure ou l’essorage d’un chiffon.
Il s’agit de l’usure du cartilage de la base du premier métacarpien et du trapèze.
Le premier traitement repose sur la mise en place d’attelles et soins locaux. Si cela ne suffit plus, on peut effectuer des infiltrations de cortisone dans l’articulation. Si l’arthrose est sévère, deux interventions chirurgicales principales sont proposées.
L’une consiste à l’ablation de l’os trapèze, dont on comble la logette avec une partie de tendon prélevée sur place. Ceci est suivi du port d’une attelle durant 6 semaines puis de rééducation.
La seconde est la mise en place d’une prothèse, dont le concept ressemble à une mini prothèse de hanche avec une tige se finissant par une tête qui vient s’articuler avec une cupule. Ceci est suivi du port d’une attelle durant 6 semaines également mais la mobilité débute 3 semaines après l’opération.
Selon l’importance de l’arthrose et la hauteur de l’os trapèze il n’est pas possible de poser une prothèse.
Suspectée en cas de douleurs des doigts et raideur progressive. Elle entraîne en général des déformations des doigts. Elle est due à une usure du cartilage recouvrant les articulations entre les phalanges.
Elle est fréquente et le plus souvent familiale. Il existe maintenant plusieurs options chirurgicales, prothèses, fusions, variant selon le doigt et l’articulation atteinte.
Elle se manifeste par des douleurs lors des activités et parfois une raideur matinale. Elle signifie une usure du cartilage recouvrant une ou plusieurs articulations du poignet.
Relativement rare, le traitement dépend de la localisation de l’arthrose. Il peut varier entre des fusions de certains os ou la mise en place de prothèse. Cela est discuté et adapté au mode de vie du patient.
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